Publié le 05/11/2016
Dans le cadre de la nouvelle France industrielle lancée en 2013, l’action « recherche 5G » du plan souveraineté télécom est rentrée, depuis 2014, dans sa phase opérationnelle. L’enjeu affiché est de favoriser une France innovante et pionnière de la 5G, à l’instar de ce qu’elle fut pour la 2G. Résumé des actions de ce trimestre
La 5G ca accélère, de plus en plus d’annonces sont faites sur des démonstrateurs, collaborations, ou sur des plans de tests grandeur nature. Nous revenons sur ces annonces. Dans le même temps la standardisation par le 3GPP de cette nouvelle technologie progresse et des décisions quant à la conception sont prises.
Le plan souveraineté dans sa mission de favoriser une France innovante et pionnière de la 5G a proposé une journée dédiée autour des investissements en France dans le cadre de la 5G. Cet « infoday » a permis de mettre en relation les PMES françaises, les grands groupes (Nokia, Orange) qui ont pu évoquer leurs priorités ainsi que des investisseurs (BPI France, Innovacom) qui ont présenté leur vision et les enjeux pour les années à venir en matière de télécommunication et de 5G. La partie investissement a été suivie par des présentations pariant sur les secteurs d’avenir et sur les tendances en France et dans le monde (e-Blink, Idate). Enfin des créateurs d’entreprises ont pu intervenir et réaliser un retour d’expérience sur la gestion des financements en France. A noter que cette journée introduite par la DGE a été organisé en partenariat avec l’action 17 du plan souveraineté télécom portée par Alain Rolland (Eblink) et sans qui cette journée n’aurait eu lieu. L’agenda et les présentations sont disponibles.
Les appels ICT 7 et ICT 8 de la commission européenne sont au coeur de la 5G cette année avec un appel à projets en cours pour dépôt en novembre 2018. Les consortiums en cours de montage sont donc dans la dernière ligne droite avant le dépôt officiel. Les résultats seront connus à la fin du premier trimestre 2017. Pour rappel, l’association 5G PPP a proposé un modèle de pré-structuration de ces appels.
afin de faciliter les échanges entre les responsables des projets en devenir et les potentiels participants. Les projets de la phase 1 qui ont démarré en juillet 2015 et qui se termineront mi-2017 pour la majorité, ont passés ou sont en train de passer la revue de mi-parcours. C’est également l’occasion pour donner le lien vers les scénarios et exigences définies par les projets du 5GPPP phase 1.
Le projet CELTIC SENDATE dédié aux infrastructures réseaux et cloud convergentes, agiles et sécurisées, a organisé sa réunion de lancement à Berlin, du 17 au 19 Octobre. Ce projet « flagship », au budget de près de 73 M€, coordonné par Nokia, rassemble des partenaires académiques et industriels Allemands, Français (Nokia Bell labs, Gemalto, Orange, Thales, Inria, Institut Mines Telecom, l’université de Rennes, Astellia, B-com, CityPassenger, Montimage, Prove&Run, TAGES Solidshield, Vectrawave, Virtuor), Finlandais et Suédois. Au cours de la réunion, les représentants des gouvernements participant à son financement, dont Benjamin Gallezot, directeur adjoint de la DGE, ont souligné l’importance stratégique du Projet au sein de leur feuille de route Nationale, l’importance d’une coordination Européenne sur le sujet, et leurs hauts niveaux d’attentes en termes d’impact industriel du projet dans un contexte très compétitif.Actualités autour de la 5G -1ère communication externe Orange sur la 5G avec la signature d’un MoU . Ce partenariat 5G avec Ericsson porte sur 4 sujets : accès radio multi gigabit, usages IoT critiques, couverture ultra large et voitures connectées. – Le … de 2018. Le CEA-Leti mise sur les technologies spatiales pour tester la 5G aux JOCEA-Leti pilote le projet de développement d’un démonstrateur d’un réseau 5G pour les jeux olympiques de 2018 en Corée du Sud. Pour relever le défi, il compte s’appuyer sur les technologies radiofréquences qui existent déjà dans le spatial. les deux géants du numérique, Google Google et facebook unis sous l’océan pacifiqueet Facebook, déploient leur première fibre commune. Elle sera déroulée entre Los Angeles et Hong Kong pour des échanges à quelque 120 Tbps dès 2018
Qualcomm pousse pour un lancement commercial de la 5G en 2018 : le numéro un mondial des puces mobiles Qualcomm introduit le premier modem 5G du marché. Objectif : accélérer le développement de la prochaine génération de mobiles de façon à en favoriser le lancement commercial en 2018.
T-Mobile et Ericsson ont annoncé l’atteinte des 12Gbps de débits et une latence de 2ms sur une technologie dite « 5G ». Récemment également en utilisant la bande des 28GHzNokia annonçait lui aussi un essai/test avec T-Mobile à 28 GHz avec une latence de 1,8 ms lors d’un transfert d’une vidéo 4K : SKT and Samsung ont également annoncé des mettant cette résultats probants à 28GHz fois en valeur leur capacité à assurer une continuité de connexion entre la 5G en bandes millimétrique
La 5G au 3GPP a commencé il y a déjà un an avec des travaux sur les scénarios et exigences chiffrées qui ont été travaillé et longuement discutés entre les différents acteurs de ces groupes ainsi qu’avec les autres groupes de « pré standard » (NGMN, 5GPPP, etc…). Le calendrier du standard 5G est connue et stabilisé depuis quelques mois, la phase d’étude qui sera inclus dans la release 15 du 3GPP suit son cours et devrait conduire à un Work Item (phase d’écriture su standard à valeur normative) allant de mi-2017 à mi-2018.
Un meeting du 3GPP s’est tenu à Nouvelle-Orléans du 19 au 22 septembre dernier. L’ensemble des documents est public et disponible. En dépit du support très fort de certains acteurs (ATT et NTT Dokomo), la date de livraison de la version non autonome (NSA NR pour non stand-alone New Radio) n’a pas été avancée à décembre 2017 comme demandé. La date de finalisation de la phase 1 de la 5G incluant les 5 architectures possibles a été maintenue au 1er juillet 2018. Source 3GPP.org
Le 3GPP développe une nouvelle génération technologique de 5ème génération qui adressera le marché de l’IoT à la fois pour des scénarios de type « massive IoT » et pour des scénarios de type « URLLC » (faible latence haute résilience). Dans le même temps, un standard 4G vient d’être finalisé pour les communications depuis et vers la voiture connecté (RP-161894).
FIT est une plate-forme d’expérimentation qui s’inscrit dans la stratégie nationale des infrastructures de recherche (IR) et constitue un outil qui permet d’aborder les enjeux scientifiques du numérique. Elle offre un portail unique d’accès à une large variété de ressources informatiques dans le contexte de l’Internet des Objets et des architectures virtualisées. Les utilisateurs peuvent réaliser des tests de performance, d’interopérabilité et de sécurité avec près de 3000 capteurs, des robots mobiles, du cloud (OpenStack), des réseaux overlay ou sans fil. Les ressources virtualisées, peuvent être réservées, accédées concurremment et contrôlées lors de la phase d’expérimentation. FIT est adapté aux questions posées par la 5G en proposant des ressources élémentaires permettant d’explorer aussi bien les composants de base, technologiques et algorithmiques, que des applications dans les verticales tels que la l’environnement, la santé, les transports, l’énergie qui se nourrissent de technologies de capture de données pour alimenter leurs chaînes de connaissance. Par son approche unique et ses interfaces d’accès banalisées, FIT permet dès aujourd’hui de réaliser des expériences qui contribueront à concevoir des composants de la 5G grâce notamment aux plates-formes et outils : gestion du réseau par SDN et NFV hébergées dans le cloud, internet des objets, ressources Wireless d’USRP et SDR, outils de configuration et de mesure. FIT met à disposition un vaste choix de technologies organisées en trois catégories : Radio, Capteurs et Cloud qu’il est possible d’assembler à façon. Ainsi, FIT permet d’aborder un vaste ensemble de questions allant du protocole de base à l’architecture, associant diversité et grande échelle. L’objectif est d’assister la conception avant le déploiement effectif et d’en diminuer le coût et le temps nécessaires tout en améliorant la robustesse des systèmes. Aujourd’hui FIT compte plusieurs centaines d’utilisateurs et dizaine de milliers d’expériences réalisées.
FIT est déjà largement utilisé dans le cadre de projets concernant la 5G au niveau européen et international. Par ailleurs, FIT fait partie de la fédération OneLab qui regroupe plusieurs plates-formes internationales, ce qui lui permet de mobiliser encore plus de ressources et lui confère une stabilité et une visibilité importante, ainsi qu’un avantage compétitif capital par rapport à d’autres acteurs internationaux. L’enregistrement sur la plate-forme est gratuit, simple et rapide à l’adresse : portal.onelab.eu Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site fit-equipex.fr, ou contacter Serge Fdida (serge.fdida@upmc.fr)