Publié le 31/05/2018
Le nombre de langues parlées en Afrique varie de 1000 à 2500 et le multilinguisme est omniprésent dans les sociétés subsahariennes. Aujourd’hui, les conditions sont très favorables au développement d’un marché pour le traitement de la parole pour les langues africaines.
L’accès des populations aux TIC se fait principalement par mobile et clavier. Et la nécessité des services vocaux peut être mise en évidence dans tous les secteurs : des plus prioritaires (santé, alimentation) aux plus ludiques (jeux, réseaux sociaux).
Surmonter la barrière de la langue est donc primordial, c’est ce que proposait le projet ALFFA, dans lequel deux principaux aspects étaient concernés. Premièrement les aspects fondamentaux de l’analyse du langage parlé, et les technologies de la parole (reconnaissance et synthèse) pour les langues africaines.
Le projet a utilisé les technologies vocales développées pour créer des micros services vocaux mobiles. Par exemple, une calculatrice avec interface vocale pour le commerce et l’éducation a été réalisée.
Les partenaires d’ALFFA ont aussi fourni des technologies vocales en Swahili (ASR – Automatic Speech Recognition, et TTS – Text-To-Speech) à une équipe participant à l’initiative XPRIZE consistant à proposer des applications mobiles éducatives pour les enfants de pays en voie de développement. L’application proposée par l’équipe a été sélectionnée parmi les 11 demi-finalistes (135 équipes en compétition) et a été testée auprès d’une cohorte d’enfants à Dar es Salaam (Tanzanie).