Publié le 15/02/2016
Nouvelle lettre prospective proposée par Jean Claude Fraval dont nous vous proposons une synthèse. Son intégralité est disponible sur le site du pôle Images & Réseaux avec l’ensemble des annexes. Que veulent dire aujourd’hui les mots d’innovation, de rupture et de transition que l’on entend partout ?
Le mot « transition » tend à se généraliser dès lors qu’au-delà de l’innovation, une rupture s’annonce et que les modèles antérieurs (existants et en vigueur) se trouvent complètement remis en cause. Le passage entre le modèle existant et en vigueur et celui qui verra le jour nécessite alors une « transition ». Au cours des derniers mois, des dernières semaines les médias se sont faits l’écho de plusieurs ruptures importantes, donc de plusieurs transitions en cours :
Plus encore, ce qui irrigue ces transitions, c’est l’importante contribution de la « numérisation ». Chaque transition ne peut exister que parce qu’il y a rupture et il ne peut y avoir rupture que parce qu’une bonne partie des produits ou des services qui en découlent ont été « industrialisés » grâce aux technologies numériques. Certes les technologies ne sont pas à l’origine de tous ces changements mais elles y contribuent. L’uberisation de l’économie, ne peut se faire que parce les services de réservation, les services de location, …, les services de mise en relation ont été largement industrialisés grâce aux technologies de l’informa on et des communications (le TIC), industrialisation qui a non seulement permis de multiplier l’audience, la base de clientèle mais qui a également permis de maintenir constante la qualité de services quel que soit le nombre, d’augmenter la pertinence de la gestion des relations avec les clients, de réduire les délais, … .
On va donc trouver cette année deux approches différentes : celle des tendances où à partir du point 2015 et des évolutions passées (avant 2015) on essaiera de tracer la voie 2016 et au-delà et celle des ruptures où partant de la réalité 2015 on ne peut qu’imaginer ce qui peut se produire (en toute probabilité) à par r de 2016, sans continuité (donc en transition). Ces deux approches ne sont pas complémentaires puisque l’une est une projection, une perspective, l’autre est une prospective. L’une est plus adéquate pour les marchés en cours de saturation, donc de renouvellement, l’autre ne peut être qu’une rupture, une transition.