Publié le 25/01/2016
Pendant 2 jours, une délégation bretonne expose son savoir faire, lors de cet événement référence au niveau européen, sous la bannière du Pôle d’excellence cyber.
Avec ses 29 exposants, le Pôle d’excellence cyber sera bien représenté au Forum international de la cybersécurité (FIC). Cet événement, qui se déroule à Lille les 25 et 26 janvier 2016, est progressivement devenu l’événement européen de référence sur cette thématique. Il était donc « important que le Pôle soit présent » explique Sylvie Carré Le Paih, chargé de la communication et des évènements à la Meito. Le cluster fait mieux que ça, car en « doublant son nombre d’exposants », il constituera à lui seul près de 15% des acteurs du salon. Si les PME, au nombre de 18, sont bien représentées dans la délégation bretonne, le Pôle d’excellence a surtout embarqué des poids lourds avec lui comme Airbus et Nokia.
Au sein de son stand, il disposera d’ailleurs de son propre programme d’animation, qui permettra de présenter « les formations en Bretagne » explique Sylvie Carré Le Paih. Qu’ils soient initiaux ou continus, ces cursus amènent tous « des compétences de pointe » grâce à des établissements comme : CentralSupélec, l’Ensibs, l’Inria, l’Insa et Télécom Bretagne. Le ministère de la Défense, à l’origine de la création du Pôle d’excellence cybersécurité, est lui aussi du voyage à travers 6 entités : la Direction générale de l’armement (DGA), les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, l’école des transmissions, l’école navale / Chaire de cyberdéfense des systèmes navals, la réserve citoyenne cybersécurité et le ministère lui-même.
L’enjeu pour le Pôle d’excellence cyber dans un rendez-vous de ce type est de « se positionner comme un des acteurs principaux de cette dynamique en France ». Car s’il a été créé en Bretagne, le Pôle a bien « une vocation nationale et internationale » pour la chargée de communication de la Meito. Il cherche ainsi à montrer sa singularité, dans un marché concurrentiel, grâce à « sa capacité à regrouper des technos qui ne sont pas présentes dans les autres régions ». On peut ainsi citer AriadNext, qui développe des solutions de contrôle automatique de documents d’identité, Diateam, qui forme les armées à la simulation d’attaques cyber ou encore Siepel, qui met en place des salles sécurisées.
Pour ces PME, et pour toutes les autres, l’objectif de leur présence au FIC est avant tout de « faire du business » et « montrer leur solutions » précise Sylvie Carré Le Paih. Elles bénéficient en tout cas grâce à cet événement d’une forte visibilité. C’est pourquoi la Meito a effectué au préalable un travail pour « cartographier l’ensemble des acteurs de la cybersécurité en Bretagne », en lien avec d’autres structures comme Bretagne développement innovation (BDI) ou le Pôle de compétitivité Images & Réseaux. C’est également cette capacité à rassembler différents acteurs que la délégation bretonne défend pendant 2 jours dans la métropole lilloise.