Les pôles de compétitivité ont drainé plus de 55 milliards d’euros en vingt ans !

55 milliards d’euros en 20 ans ! C’est ce qu’ont drainé, comme le révèle une enquête des Echos, les pôles de compétitivité ! Créés en 2004 pour renforcer la compétitivité des entreprises françaises, les pôles de compétitivité visent à favoriser l’innovation, la recherche et le développement dans des secteurs clés de l’économie. 

Favoriser le développement de projets collaboratifs de recherche et développement innovants, accompagner le développement et la croissance de ses entreprises membres grâce notamment à la valorisation et à la mise sur le marché de nouveaux produits, services ou procédés issus des résultats des projets de recherche… L’ADN des pôles est sans aucun doute l’innovation. En permettant aux entreprises impliquées de prendre une position de premier plan sur leurs marchés en France, en Europe et à l’international, les pôles de compétitivités sont des moteurs de croissance et d’emplois !

On compte aujourd’hui en France, 57 pôles labellisés pour la phase V, qui s’achèvera à la fin 2026. Avec plus de 55 milliards d’euros d’investissements et des milliers d’emplois créés, les pôles représentent un maillon essentiel de l’écosystème d’innovation français. 

©ANCT

Ces structures d’animation et d’accompagnement réunissent des entreprises de toute taille et des centres de recherche et de formation pour stimuler des collaborations locales ou interrégionales et faire émerger des projets technologiques novateurs, se positionnant ainsi comme un outil stratégique pour une France toujours très centralisée. Les pôles couvrent en effet tout le territoire national, de même que tous les secteurs industriels (nucléaire, énergies renouvelables, automobile, aéronautique, numérique, intelligence artificielle, santé, cosmétiques, etc.), participant pleinement à la réindustrialisation du pays et directement à sa souveraineté.

Focus sur I&R

Le pôle Images & Réseaux intervient depuis 2005 sur les régions Bretagne et Pays de la Loire, au cœur d’un écosystème numérique particulièrement riche. Depuis sa création, ce sont plus de 1100 projets qui ont été expertisés, et labellisés, et près de 550 projets financés pour 1,3 Mds d’Euros de financements mobilisés.

Une dynamique de soutien aux entreprises innovantes dans leur transformation numérique et écologique que le Pôle compte poursuivre en réponse au cahier des charges défini par le gouvernement pour la phase 5 (2023-2026). L’innovation numérique est en effet un levier majeur du développement de nos sociétés depuis deux décennies, et le restera, mais d’une manière différente compte tenu des défis auxquels nous devons répondre.

La feuille de route du Pôle est centrée sur les technologies numériques Souveraines, Sécurisées et Soutenables (3S) avec 6 domaines technologiques :

• Données & intelligence Artificielle
• Confiance numérique & cybersécurité
• Réseaux & Infrastructures
• Photonique & quantique
• Images, Immersivité & jumeaux numériques
• IoT, Applications logicielles & Intégration de solutions.

Elle intègre un axe transverse majeur, celui du Numérique responsable, qui constitue un pilier stratégique du projet du Pôle.

Le Pôle contribuera à travers son projet et sa stratégie aux grands objectifs des territoires bretons et ligériens, et ceux définis dans le programme France 2030. Il est notamment investi dans les travaux de ses collectivités en particulier les stratégies de spécialisation (S3) et dans plusieurs Contrats Stratégiques de Filière (CSF).

L’expertise et les ressources du Pôle seront mises au service de son cœur de métier autour de l’innovation et la R&D publique-privée. Une communauté d’experts indépendants (constitué de 50 experts de tous secteurs du numérique) et un label exigeant, transparent et à forte valeur ajoutée sont des marqueurs reconnus de l’expertise du Pôle depuis sa création. Ce rôle de conseil et d’évaluateur des innovations dans les domaines du numérique est essentiel dans un monde où défis technologiques, économiques, sociétaux et environnementaux sont de plus en plus intriqués. Un monde plus complexe qui implique d’étoffer en permanence ce portefeuille de compétences et rester pour nos membres, nos porteurs de projets et nos territoires une référence à l’échelle du Grand Ouest, de la France et de L’Europe.

Enfin, une stratégie largement orientée vers le numérique responsable, appréhendé par le Pôle comme une compétence majeure à maîtriser pour assurer la soutenabilité des innovations numériques proposées. Il s’agit de disposer de la compétence pour maîtriser leurs impacts environnementaux (impact carbone, utilisation des ressources naturelles, recyclabilité), leur viabilité au regard de leur dépendance aux énergies, le respect par elles de règles d’éthique et de responsabilité sociale et sociétale.

Cette exigence d’un numérique responsable se retrouve dans un plan d’actions sur la phase V. Les objectifs sont notamment :

1. de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème sur cet enjeu, d’évaluer leur niveau de maturité sur ce sujet, d’identifier les solutions existantes ou à venir permettant de réduire leur impact et dépendance énergétique,
2. de disposer de référentiels d’évaluation régulièrement mis à jour sur l’impact des innovations et usages du numérique.

C’est notamment dans cette optique, que les pôles Images & Réseaux et TES ont décidé d’unir leurs forces et d’initier une démarche ambitieuse, matérialisée par une feuille de route Numérique Responsable, initiée en 2023 et dont la mise en œuvre a été lancée en ce début d’année 2024.

 

Les Echos ont ainsi mené l’enquête entre janvier et mars 2024 auprès de 40 pôles, soit un panel très représentatif puisqu’il couvre 80 % du réseau des membres actifs des pôles à travers l’Hexagone, et ce afin de mesurer le poids de ces derniers et leur force de frappe, autant comme catalyseurs de projets de R&D que de capteurs de financements publics privés.

Retrouvez ici l’enquête entière réalisée par Les Echos 👉 https://lnkd.in/eGhavRcb