Publié le 04/12/2024
En 1994, Vincent Roirand a fondé Mazedia, une agence renommée pour son innovation et son expertise dans les solutions numériques destinées aux musées, sites patrimoniaux et au secteur du tourisme. Grâce à sa vision, l’entreprise a été un acteur majeur dans l’accompagnement des musées dans leur transition numérique, en leur permettant d’interagir de manière novatrice et engageante avec leur public.
Félicitations à Vincent Roirand, Mazedia et Wezit pour cette entrée prestigieuse dans la Blooloop 50 Influencer List 2024 ainsi que dans le Power 10 ! Ce succès témoigne non seulement de l’innovation et de l’engagement des équipes, mais aussi de la place de choix qu’elles occupent dans l’industrie culturelle mondiale.
Découvrez le classement 2024 Blooloop 50
C’est avec une immense fierté que nous saluons ce membre du pôle Images & Réseaux, dont les contributions, notamment à travers Wezit Éducation – un projet révolutionnant les liens entre musées et classes – et les installations immersives primées aux Numix, font rayonner l’excellence et la créativité. Cette distinction vient récompenser des années d’efforts pour offrir des expériences immersives inoubliables aux visiteurs du monde entier.
Vincent est revenu pour nous sur cette nomination !
C’est la reconnaissance de l’internationalisation de Mazedia, grâce à Wezit qui est une plateforme technique qui permet la gestion multispositifs pour les musées et les sites culturels.
Mazedia a été créé en 1994, cela fait donc trente ans… L’anticipation permanente des nouveaux usages fait partie de notre ADN et c’est à ce titre une reconnaissance d’une vision collective pour toute notre équipe.
C’est d’abord une reconnaissance d’un savoir-faire français. SI je devais le caractériser, c’est son parfait équilibre entre la technologie et les sciences humaines. En France, nous savons donner du sens aux technologies et mettre au cœur de l’innovation les publics, rarement technophiles.
Depuis près de quinze ans, toute notre stratégie porte sur le « transmédia », c’est-à-dire pour les sites culturels le continuum de visite.
C’est une rupture pour le rôle de ces sites dans la cité, pour l’accès à la culture aux personnes loin des grands centres urbains, sur l’intégration fine de la culture à l’éducation. Le projet de la plateforme Wezit et des différents usages (wezit mobile, education, live…) est certainement ce qui a permis la reconnaissance internationale par une dissémination de la R et D très proche du terrain.
Tout d’abord, la culture est un secteur peu consolidé. Beaucoup d’acteurs dans le monde sont de très petites entreprises, créatives et agiles ; mais la création d’une plateforme est une démarche longue et complexe.
Wezit a construit, autour de Wezit studio, la partie plus technique du programme, des outils très concrets, qui répondent à des problématiques immédiates pour les clients. Wezit education, par exemple, propose un continuum de visite pour les classes entre le musée (interprétation et collecte d’œuvres) et la classe (ateliers de création à partir des éléments collectés au musée). Ce sont des choses pratiques qui parlent aux acteurs de la culture.
Le public des musées, par exemple, a énormément rajeuni et les expériences immersives ambitieuses tirent le marché du digital. L’interprétation des collections intègre désormais de manière naturelle le digital, avec une attention particulière à l’usage des écrans lors de visites. Le « décrochage numérique » a changé un peu la donne en poussant le numérique au cœur de la scénographie.
Les dispositifs d’interprétation portent de plus en plus des services utiles. Par exemple l’application de visite de Notre Dame de Paris, que nous produisons et qui sera disponible en décembre 2024, propose des services pour les personnes qui participent aux offices. Le musée des beaux Arts de Dijon propose une application pour laquelle nous avons intégré un puissant outil de géolocalisation indoor et un service de guidage.
Le numérique porte également de nombreux outils d’accessibilité pour les déficients auditifs ou visuels, par exemple.
Le premier défi est celui de l’internalisation. Le digital dans la culture est un marché de niche et les grands projets mondiaux sont ceux qui portent l’innovation. Nous devons être reconnus, par nos références internationales, dans les quelques entreprises susceptibles de répondre à ces projets.
La création d’une filiale à Berlin, en 2022, a été un succès. Nous devons consolider nos positions européennes, tout en restant une PME rentable et autonome dans son développement.
L’interactivité dans l’immersion est un élément clé de notre développement, croisant des savoir-faire déjà présents au sein de nos équipes.