Publié le 01/02/2024
Parmi elles, on retrouve 2 membres du pôle Images & Réseaux ; Lyv et Moovency.
Lyv : « Chez Lyv, notre mission est de changer radicalement la vie des millions de personnes atteintes d’endométriose, de créer un nouveau standard de soin au travers d’une thérapie digitale.
Nous développons une application d’autogestion, fondée sur la science et l’expérience des patientes pour améliorer la qualité de la vie avec la maladie. Grâce à l’application Lyv, nous voulons améliorer leur qualité de vie, prévenir l’aggravation et la chronicisation des symptômes, prévenir la sur-consommation d’anti-douleurs non adaptés.
Notre approche est pluridisciplinaire et fondée sur 5 piliers : la connaissance de la maladie, l’alimentation, l’activité physique, la gestion du mental et la vie affective et intime. Nous proposons des programmes d’accompagnement sur ces piliers, développés avec des professionnels de santé, et fournissons des outils personnalisés et des clés au quotidien. »
Moovency : « Moovency est une startup DeepTech qui édite le logiciel KIMEA, une plateforme d’aide à l’analyse des troubles Musculosquelettiques dans les entreprises.
Le logiciel permet de mesurer et d’analyser les mouvements des opérateurs afin de quantifier de façon simple, rapide, précise et sans besoin de les équiper de capteurs invasifs, les risques inhérents aux différentes opérations qu’ils réalisent. L’outil est utilisé dans différents domaines par des clients comme Airbus, Herta ou même l’ADMR et correspond aux besoins exprimés par les équipes du terrain et permet une économie de temps très importante sur l’identification des risques biomécaniques et l’obtention de données factuelles et objectives. »
Lyv : « Lyv Healthcare s’attaque à un enjeu de santé public majeur : une pathologie chronique, inflammatoire et gynécologique qui touche 1 femme sur 10 et qui se caractérise, au-delà des douleurs de règles les plus connues, par un large spectre de symptômes invalidants.
Une fois le diagnostic enfin posé, après 7 ans d’errance en moyenne, les patientes se heurtent à deux réalités : l’absence de traitement curatif et le manque cruel de professionnels de santé spécialisés. Résultat des courses : la prise en charge de l’endométriose est compliquée, les traitements symptomatiques pas toujours efficaces. D’après une étude australienne, en moyenne 70 % des patientes ont encore des douleurs malgré une prise en charge médicale (source : O’Hara 2020).
Aujourd’hui, il existe des méthodes pluridisciplinaires, fondées sur un rationnel scientifique, qui permettraient aux patientes de mieux gérer leurs symptômes et de mieux vivre avec la maladie. Mais ces méthodes restent très peu accessibles et peu outillées. Nous œuvrons pour les massifier, de les mettre dans les poches de chacune, en complément du parcours de soin. »
Moovency : « Notre objectif est de faire du logiciel Kimea un outil mondialement reconnu et une référence dans l’étude et la prévention des maladies professionnelles. La plateforme permet d’accumuler de la donnée fiable et sécurisé afin de procurer des éléments tangibles aux équipes de prévention pour travailler sur les plans d’améliorations, les organisations de rotation de postes, l’accompagnement au retour en emploi ou même pour valider des investissements tels que dans les exosquelettes. Utiliser en amont pour qualifier le besoin, Kimea peut permettre de cibler les priorités, mais surtout de valider qu’un aménagement ne fait pas que déplacer un problème. »
Lyv : « L’innovation technologique est essentielle chez Lyv, elle sous-tend tout ce que nous faisons et ce pourquoi nous le faisons : l’amélioration de la prise en charge des patientes. Dans le contexte d’une maladie si complexe qu’on dit souvent “1 femme = 1 endométriose” et encore si peu connue d’un point de vue scientifique, la technologie est un formidable moyen pour concevoir des solutions et pour faire progresser la recherche scientifique qui en a tant besoin. Les patientes méritent des méthodes de soin toujours plus personnalisées et adaptées. L’IA nous ouvre justement le champs des possibles pour mieux qualifier les typologies de patientes et leurs symptômes, mieux appréhender les facteurs et les intervention médicamenteuses et non médicamenteuses qui, en fonction de leur situation, pourront améliorer leur état de santé. »
Moovency : « C’est par l’IA et la vision par ordinateur que nous parvenons à apporter des données fiables dans le domaine de la santé numérique. L’axe de la prévention, souvent délaissé par faute de ROI directs, mérite pourtant des efforts car elle apporte le plus de résultat pour un coût bien moindre pour l’entreprise comme pour le salarié. C’est pourquoi nous avons pris cette orientation de répondre aux besoins exprimés par les professionnels de terrain et y avons apporter une réponse technologique. Kimea n’est pas produit par des ingénieurs pensant que la technologie est fun, mais par des ergonomes et des biomécaniciens qui ont travaillés pendant plus de 5 ans, en thèse de doctorat puis en projet de maturation universitaire, à adapter une technologie pour qu’elle soit un vrai service aux utilisateurs. »
Lyv : « Cet accélérateur est une grande force pour faire émerger une vraie filière de santé préventive, réunissant la prévention primaire, secondaire et tertiaire. Tous les acteurs sont réunis pour y travailler ensemble : institutions, startups, mutuelles et assurances, entreprises. C’est une merveilleuse opportunité et une grande joie que d’apporter notre contribution et d’être si bien entouré. Nous serons dans les meilleures conditions pour continuer à travailler, à progresser et à faire progresser Lyv sur ce chemin qui nous est cher. »
Moovency : « C’est une vrai reconnaissance de l’efficacité qu’apporte KIMEA à la prévention de la santé des travailleurs. La composition du comité de sélection démontre bien l’étendu de besoin et le sérieux à y consacrer. Il y a la Tech, le PropTech et autres dérivés tel que la Med tech, la Health Tech, mais il est aussi temps de mettre en place la PREVTECH car il ne faut pas seulement faire du curatif, mais bien éviter les blessures avant qu’elles n’arrivent pour conserver la santé et non avoir à la retrouver. C’est aussi un axe du gouvernement sur les aspects de la prévention de l’usure professionnel ! L’apport important de KIMEA c’est de pouvoir s’adapter aux besoins spécifiques des utilisateur à partir des bases reconnus des professionnels tels que l’INRS ou la CARSAT, mais sans s’y contraindre. »
L’accélérateur sera ainsi actif à deux niveaux : accompagner les entrepreneurs dans le développement de leurs solutions de prévention numérique au contact entre autres des experts de PariSanté Campus (chercheurs et universitaires), et développer la croissance de ces entreprises de manière durable grâce à des soutiens comme celui de Bpifrance.
Lyv : « Ce sur quoi nous comptons en premier lieu, c’est la collaboration entre nous tous car elle constitue la clé pour faire émerger une filière. Des échanges avec nos pairs qui innovent en prévention mais aussi de la mutualisation des savoirs et de la résolution des problèmes naîtront assurément de nouvelles perspectives et des avancées fructueuses. En ce qui concerne Lyv plus spécifiquement, nous attendons également une accélération de notre trajectoire grâce à un niveau de dialogue élevé avec l’ensemble des institutions qui gèrent notre système de santé. »
Moovency : « L’accès à un réseau de partage de connaissance est le premier éléments de motivation pour candidater à l’accélérateur. Nous comptons sur cette visibilité pour atteindre des partenaires possibles qui n’aurait pas eu l’occasion de nous connaitre.
C’est aussi la création d’un écosystème pour continuer de développer le projet Kimea Analytics pour lequel nous sommes lauréat du INOV et labélisé par le Pole I&R. Enfin, il est évident que si la BPI peut nous permettre d’aller plus vite et plus loin, cela permettra d’éviter que le domaine de la prévention de la santé des Français devienne le profit d’un concurrent étranger ! »
Lyv : « Nous identifions deux défis majeurs pour la prévention. Le premier a trait aux changements de comportements et à l’instauration de nouvelles habitudes de vie qui apparaissent comme un pré-requis à la prévention en santé. C’est une vraie révolution cognitive et culturelle.
Le numérique peut rendre cette (r)évolution désirable et changer durablement les usages en personnalisant les expériences de prévention, en apportant du plaisir dans le processus plutôt que de la contrainte ou de la norme. L’autre point est celui de la quantification de l’impact, disons-le, Le ROI. C’est la data générée par le numérique qui va permettre de faire des démonstrations toujours plus fines de l’impact de la prévention et de tracter l’ensemble des acteurs pour sortir du tout curatif. »
Moovency : « L’utilisation du numérique permettant l’accélération des analyses, donc des prises de décisions mais aussi l’accumulation de données permettant d’accroitre la connaissance sur la provenance et les facteurs biomécaniques de déclenchement des TMS.
Notre ambition est de pouvoir affiner les risques de survenance et donc de réduire les cas de TMS mais tout en assurant un maintien de l’emploi et de l’employabilité. Il existe des métiers qui ne seront jamais automatisable. Certains d’entre eux sont contraignant et peu valorisé. Moovency veut faire en sorte qu’au moins ils soient moins dangereux pour le salarié. C’est notre apport à la prévention pour tous ! »
Lyv : « On ne s’ennuie pas ! Nous travaillons sur notre première publication scientifique et préparons la suite de nos études pour continuer d’apporter la démonstration scientifique de l’apport de notre solution numérique et plus largement des thérapies intégrative dans l’endométriose.
Dans le même temps, nous poursuivons notre R&D terrain en déployant notre application avec nos partenaires mutuelles et employeurs. Nous testons sans relâche et avançons avec nos utilisatrices pour créer un produit à la fois efficace et agréable, générant l’observance nécessaire à l’impact. C’est notre focus, la dimension émotionnelle à la base de la rétention, est trop souvent mise de côté en santé numérique. Nous nous attelons aussi à nos financements, avec une levée de fonds, pour accélérer nos développements tech et notre trajectoire vers une prise en charge financière de notre solution pour toutes. »
Moovency : « Actuellement nous lançons une petite levée de fonds pour nous permettre principalement de vérifier des hypothèses de développement à l’international. Bien implanté actuellement en France et avec des premières ventes en Chine, dans les 3 pays d’Amérique du Nord, et largement en Europe, nous avons un travail de sensibilisation et d’évangélisation à poursuivre en France et à transposer aux spécificités de l’ergonomie à l’étranger.
La Solution en Cloud sur Smartphone que nous avons terminé en 2022 répond parfaitement aux besoins au niveau international mais nous devons nous approprier les complexités culturelles de la relation avec les industries clientes. »
Félicitations à Lyv et Moovency pour cette nomination !