Retour sur SantExpo avec le Groupe Afnor !

Du 20 au 22 mai derniers, Paris Expo Porte de Versailles a accueilli une nouvelle édition de SantExpo, le rendez-vous annuel incontournable pour les acteurs de la santé en France. Après plusieurs mois de préparation, le salon a tenu toutes ses promesses : près de 900 exposants, plus de 30 000 visiteurs, et une programmation dense, pensée pour refléter les grandes mutations à l’œuvre dans le secteur.

Pendant trois jours, SantExpo a offert une vitrine unique sur l’innovation en santé, mêlant démonstrations technologiques, conférences de haut niveau, débats prospectifs et retours d’expériences concrets. Intelligence artificielle, numérique en santé, souveraineté industrielle, attractivité des métiers, transition écologique des établissements de soins : autant de thématiques clés abordées au fil des stands et des interventions, dans une logique d’échange entre terrain, recherche et décision publique.

Plus qu’un simple salon professionnel, SantExpo s’est révélé, une fois encore, comme un véritable catalyseur d’idées et de rencontres. Startups, hôpitaux, industriels, chercheurs, élus locaux, institutions et financeurs s’y sont croisés, dessinant les contours d’un système de santé en pleine transformation. Retour sur un événement qui, au-delà de sa dimension vitrine, a aussi été un laboratoire vivant des ambitions collectives portées par la healthtech et le médico-social en France.

Parmi les exposants, on a pu retrouver notamment des adhérents Images & Réseaux, venus faire rayonner leur savoir-faire !

Un d’entre eux, le Groupe Afnor, est revenu pour nous sur leur participation !

Pouvez-vous présenter votre société/structure ? Que propose-t-elle ?

L’association AFNOR, chargée d’une mission d’intérêt général, constitue avec ses filiales un groupe au service du développement durable. Les services du Groupe Afnor incluent la formation, la certification, la normalisation et l’édition d’ouvrages professionnels.

Le Groupe Afnor s’est doté de délégations régionales, dont une dans les Pays de la Loire (Nantes) et une en Bretagne (Rennes / Le Rheu) qui sont des portes d’entrée vers le Groupe pour toute question des interlocuteurs régionaux.

Pourquoi avez-vous choisi de vous rendre à SantExpo ? Qu’avez-vous exposé durant ce salon ?

SantExpo est le salon de référence pour les acteurs de la santé en France. Comme depuis plusieurs années déjà, les acteurs du numérique et leurs solutions sont présents sur le salon et leurs solutions se diffusent à grande vitesse dans le domaine sanitaire public et privé. Dans le cadre de ce rapprochement fort entre les écosystèmes français du numérique et de la santé, les acteurs ont choisi de s’investir conjointement depuis 2024 dans la normalisation volontaire, afin d’harmoniser leurs pratiques, valoriser leurs savoir-faire et expliciter les cas d’usages, en vue de la sécurité et la qualité du service sanitaire aux citoyens.

AFNOR normalisation était donc au rendez-vous de SantExpo avec ses partenaires Docaposte et le SNITEM pour présenter la nouvelle commission AFNOR Numérique en santé et sensibiliser sur les standards européens en cours d’élaboration dans le domaine de l’IA et qui s’appliqueront sectoriellement.

Quel retour pouvez-vous faire de cet évènement ?

SantExpo fut l’occasion de retrouver des partenaires de longue date mais aussi rencontrer des organisations qui se mobiliseront peut-être dans le futur pour les sensibiliser à l’utilité des normes et l’intérêt pour eux de s’investir dans leur élaboration. L’événement était riche en conférences et partages de bonnes pratiques.

Quel regard portez-vous sur la place accordée au numérique cette année (IA, cybersécurité, télésanté, objets connectés, etc.) ?

La place du numérique était déjà réelle les années précédentes mais devient prépondérante cette année à l’image des produits, services et attentes des participants du SantExpo.

La santé, en tant que domaine de forte criticité avec des enjeux importants pour l’intérêt général, requiert une mobilisation inédite d’une part des offreurs de solutions d’une part pour garantir des niveaux élevés de sécurité et de performance et d’autre part des acheteurs et consommateurs d’autre part pour s’assurer de l’alignement entre leurs attentes et préoccupations et les solutions développées par le marché.

L’IA, l’IoT, le cloud, la télésanté s’intègrent déjà dans des nouveaux dispositifs et outils au service des praticiens et citoyens, mais leur usage, autant sur le plan de la cybersécurité que de la fiabilité des résultats, passe par l’édiction d’exigences, critères et recommandations. La normalisation volontaire permet d’élaborer des cadres de confiance éprouvés et partagés. Elle est le fruit d’une co-production consensuelle entre les professionnels et les utilisateurs qui se sont engagés dans son élaboration et envisagent de l’appliquer.

Quelles thématiques vous ont semblé les plus urgentes ou les plus porteuses pour l’avenir du système de santé ?

L’enjeu de la protection des données biologiques et sanitaires des citoyens est critique, à la fois pour la sécurité mais aussi la sûreté.