Publié le 13/11/2020
Malgré un expérience offshore significative provenant de l’industrie O&G, plusieurs spécificités des systèmes d’énergies renouvelables offshore induisent des incertitudes sur leur dynamique sous-marine. Aujourd’hui, comme toute technologie émergente, les efforts sont concentrés sur l’efficacité et la robustesse du système dans le cadre de la phase de conception. Les répliques digitales proposées dans le cadre du projet SubSEE4D modéliseront en 3D les parcs et leurs systèmes immergés grâce à des remontées d’images sous-marines. Le but est d’observer l’évolution de leurs structures pour planifier d’éventuelles opérations d’entretien ou de maintenance. « Très peu de travaux sont consacrés au suivi en service et à la stratégie de maintenance, qui constituent pourtant des points critiques tant sur le plan technique que financier pour les fermes commerciales », indiquent les partenaires de ce projet.
La solution de jumelage numérique s’articulera autour de deux logiciels. Ce sera un véritable gestionnaire de supervision permettant d’optimiser et de planifier les opérations de maintenance ; Elle contribuera également à la fiabilité des systèmes immergés grâce à la réduction des incertitudes de tolérance de durée de vie en fatigue et à l’optimisation de leur conception.
Des méthodes d’apprentissage scientifiques spécifiques
L’IMT Atlantique apporte son expertise sur les méthodes d’apprentissage. Les objectifs scientifiques se tournent vers la prise en compte d’a priori physiques pour informer les méthodes d’apprentissage. Appelée “physics-informed”, cette méthode consiste à contraindre l’apprentissage à travers une définition mathématiques des phénomènes. Ces modèles appris ont le potentiel d’améliorer les performances de calcul et précision des simulations physiques. Ces modules entraînés seront paramétrés par des données terrain.
Partenaires
Ce projet est porté par CERVVAL, en partenariat avec France Energies Marines, IMT Atlantique dans le cadre de l’AAP REGION BRETAGNE FEDER Innovation collaborative au croisement de filières 2019, bénéficiant ainsi d’un financement de l’Europe, de la Région Bretagne et de Brest Métropole.