Publié le 03/06/2021
Le drone HANGI est une première mondiale, selon Aurélien Tricault, président d’Inanix, car il remet en cause le principe d’échange de Locard (tout auteur d’un crime laisse sur les lieux de son forfait des traces et emmène avec lui des éléments de ce milieu) qui est le fondement de la police scientifique. Sa caractéristique première est qu’il n’émet pas de turbulence ou de flux d’air vers le sol et qu’ainsi il préserve la scène de crime.
Le système comporte un drone de 100g, équipé d’une caméra et d’une batterie de 45g, et surmonté d’un ballon d’hélium d’un poids de 90g. Il dispose d’une autonomie de 30mn et permet à des enquêteurs d’effectuer une reconnaissance d’un scène de crime sans interférer avec l’environnement. Le pilote est équipé de lunettes d’immersion qui lui permettent de diriger le système, de procéder à de premières constatations et de réaliser une vidéo 360°. Cette vidéo est téléchargée au retour du drone et partagée.
Le projet a été lancé en mai 2019 avec quatre officiers de gendarmerie qui avaient imaginé un drone de reconnaissance préservant totalement une scène de crime. Un premier contrat avec un financement de l’AID (Agence de l’innovation de Défense) a permis le développement de HANGI et sa présentation au Prix de l’Audace.